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1 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentMarie-Claire Blais: parcours d'un écrivain (2 de 10)
Date de création 1997-12-02
Durée du segment00:29:30
InvitésBlais Marie-Claire, auteur; Bouchard Danielle, comédienne, lectrice
ArtisansDurand Monique, réalisatrice; Vigeant André, animateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméMarie-Claire Blais raconte les premiers métiers qu'elle a fait dès l'âge de 15 ans: magasin, usine, secrétariat. Les conditions de travail des ouvriers la révoltent et il lui arrive parfois d'en parler à ses supérieurs. Il en résulte souvent qu'elle perd sa place. Elle sait déjà qu'elle est une artiste. Elle écrit lors de ses pauses. Elle tentera plus tard, dans ses livres, de faire connaître cette misère. Marie-Claire Blais dit qu'on n'oublie jamais l'humiliation et la tristesse de travailler dans de tels milieux de travail. Elle loue avec des amis une chambre à Québec pour pouvoir écrire. Pour elle, l'écriture exige beaucoup de solitude. Elle rencontre d'autres artistes et ils se tiennent dans des cafés. Elle quitte Québec à l'âge de 17 ans pour venir à Montréal qu'elle juge moins oppressif et plus stimulant. Elle travaille au Palais de justice de Montréal et publie ses premiers livres. Elle reçoit une bourse du Conseil des Arts et elle peut se permettre de vivre mieux. Elle évoque la parution de son premier livre "La belle bête" qui est paru dans un contexte de conflit. La critique fut dure avec elle. Elle était une jeune écrivaine révoltée, ce qui n'était pas bien vu. Puis, le père Lévesque et Jeanne Lapointe l'aideront à mieux structurer sa pensée dans son processus d'écriture.
De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésLittératureRomanSociétéSouvenirs
Identifiant1259766
Mise à jour 2019-03-07
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2 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentMarie-Claire Blais: parcours d'un écrivain (5 de 10)
Date de création 1997-12-05
Durée du segment00:29:41
InvitésBlais Marie-Claire, auteur; Bouchard Danielle, comédienne, lectrice
ArtisansDurand Monique, réalisatrice
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméMarie-Claire Blais parle de sa maison dans les Cantons-de-l'Est. Elle y vit seule et cette solitude qui lui pèse, l'aide également à écrire, ce qui est le plus important dans sa vie. L'atmosphère y est agréable et invite au recueillement et au travail. Elle raconte ensuite ses quatre années en Bretagne. Chaque semaine elle se rend à Paris pour voir des amis auteurs et se nourrir de la vie parisienne. Elle se tient dans un petit café, "Le temps perdu", à Saint-Germain-des-Prés. C'est une époque où elle a beaucoup écrit. C'est avec joie qu'elle revient au Québec pour revoir ses amis, sa culture. Elle s'installe dans les Cantons-de-l'Est et se rend fréquemment à Montréal. Nous sommes en 1975. Puis, elle décidera de passer ses hivers à Key West aux États-Unis, qu'elle considère comme sa patrie spirituelle, et ses étés dans sa maison des Cantons-de-l'Est. Elle explique pourquoi elle considère les États-Unis comme sa famille de coeur et d'esprit. D'abord par l'importance qu'Edmund Wilson a eu dans sa vie. Puis, à cause de tous ses amis américains qu'elle a connus dans les années 1960. Enfin, elle considère les États-Unis comme un pays jeune, plein de vitalité, où les choses bougent, où les droits de la personne sont importants. Elle trouve dommage que les intellectuels québécois n'aient pas cette opinion en général sur les États-Unis. Plusieurs voyages l'attendent. Elle dit qu'elle aime sa vie de nomade qui nourrit un besoin d'enivrement de connaissances. De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésÉtats-UnisFranceLittératureRomanSouvenirs
Remarques sur
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Cette émission a été rediffusée le 1999-05-30 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1802301
Mise à jour 2019-03-07
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3 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentMarie-Claire Blais: parcours d'un écrivain (8 de 10)
Date de création 1997-12-10
Durée du segment00:28:12
InvitésBlais Marie-Claire, auteur
ArtisansDurand Monique, réalisatrice
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméMarie-Claire Blais parle de son dernier livre, "Soifs", qui est écrit sans paragraphes et sans chapitres. Malgré cette aridité, ce livre se vend bien en librairie. Puis, elle évoque des auteurs qu'elle aime, Virginia Woolf, Marcel Proust et Jean Genet. Elle explique en quoi l'œuvre de ces écrivains est admirable. Elle mentionne des gens célèbres qu'elle a rencontrés. Ainsi à Key West, elle a souvent vu Tennessee Williams, sans toutefois avoir d'entretiens avec lui. Elle a rencontré et offert un de ses livres à Marguerite Yourcenar. Elle a également rencontré chez des amis la fille de Staline, Svetlana Staline. Marie-Claire Blais a écrit des romans, des nouvelles, de la poésie et des pièces de théâtre. Elle a beaucoup aimé son expérience théâtrale et mentionne des pièces qu'elle a écrites et sa collaboration avec des metteurs en scène. Elle parle d'un passe-temps qu'elle aime bien: la peinture et le dessin. Elle conclut en disant que la récompense d'un écrivain est la compréhension de son public. De la musique sur disques complète l'émission.
Mots clésLittératureLittérature étrangèreLittérature françaiseRomanSouvenirsThéâtreVient de paraître
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 1999-06-20 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1802327
Mise à jour 2019-03-07
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4 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (1 de 8)
Date de création 1997-12-15
Durée du segment00:57:48
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, animateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Premier carnet: L'esprit des lieux (1942-1960) : André Major parle de son enfance dans Rosemont, à Montréal, dans un quartier pauvre et rude. Il est enfant de choeur le matin et le soir, obligé d'appartenir à un petit gang de rue, il doit faire de petits vols. Dès son plus jeune âge, il va également chez son grand-père dans les Basses-Laurentides. Il raconte l'importance de ces lieux et de la forêt pour lui. Il relate sa découverte de la bibliothèque municipale et de l'importance des livres dans sa vie. L'imaginaire lui permettra de s'évader par la pensée de ce quartier triste. Il parle de ses études dans les collèges chez les Frères et de sa relation avec son grand-père. Lorsqu'il se met à acheter des livres de la collection "Livres de poche", son univers change car il lit André Malraux, Gilbert Cesbron, Kafka. Il devient un peu socialiste et légèrement anticlérical. Il sera expulsé du collège et fera quelques métiers avant d'être publié. Plusieur auteurs le marqueront mais c'est Gabrielle Roy avec "Bonheur d'occasion" qui lui permettra d'écrire son premier vrai roman.
Émission ponctuée de pièces musicales.
Mots clésLittératureLittérature étrangèreLittérature françaiseMontréalRomanSociétéSouvenirs
Remarques sur
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Cette émission a été rediffusée le 1998-07-19 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1260085
Mise à jour 2019-03-07
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5 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (2 de 8)
Date de création 1997-12-16
Durée du segment00:52:50
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, amimateur, Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Deuxième carnet: L'autodidacte militant (1960-1970): André Major parle de sa jeune vie d'adulte. Il évoque ses parents, inquiets pour lui depuis qu'il a abandonné ses études. Il devient chroniqueur littéraire au "Petit Journal" et il fonde avec des amis, dont André Brochu, la revue "Parti pris" en (1963). Cette fondation coïncide avec la montée du FLQ. André Major connaît plusieurs membres de cette organisation et comprend leurs motivations. C'est l'époque où il y a un certain lyrisme révolutionnaire dans l'air. Il écrit "Les armes à la main" pour la revue "Liberté". André Major explique les raisons de son départ de la revue "Parti pris". "Cabochon", son premier roman, paraît. Étant chroniqueur littéraire pour le "Petit Journal" mais également pour "Le Devoir", il lira beaucoup de littérature étrangère et découvrira des auteurs qui l'influenceront.
Émission ponctuée de pièces musicales.
Mots clésArt engagéCritique littéraireCultureGauche politiqueLittératurePériodiquesPolitiqueRomanSouvenirs
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Cette émission a été rediffusée le 1998-07-26 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1260305
Mise à jour 2019-03-07
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6 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (3 de 8)
Date de création 1997-12-17
Durée du segment00:58:25
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, animateur; Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada (il est réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivian et le réalisateur André Major.

Troisième carnet: Une mythologie de la désertion (1971-1976) : André Major relate ses années d'errance et de découvertes en France au début des années 1970, une façon, dira-t-il, de renouer avec les lieux des oeuvres lues, mais aussi de se libérer de la conscience de la "Québéssitude"; c'est à distance qu'il suivra la Crise d'octobre au Québec. Cet exil volontaire l'amène doucement à définir son style d'écriture qu'il souhaite avant tout un dépassement du réel; c'est alors qu'il esquisse les premiers traits du personnage de Momo Bélanger, héro de sa trilogie "Histoires de déserteurs". Il fait découvrir aux auditeurs l'univers d'auteurs étrangers qui l'ont marqué. Il cite Faulkner, Flaubert et la musicalité du langage dans ses textes, des auteurs russes (Tynianov, Tchékhov, Babel) qui l'ont influencé et qui se traduit dans son oeuvre par l'économie de mots de ses personnages. Il parle de sa découverte des auteurs contemporains sud-américains (Borges, Onetti, Saer) et de leur proximité avec l'oeuvre de Faulkner, particulièrement dans l'ampleur tragique des comportements quotidiens. De l'oeuvre de l'écrivain norvégien Knut Hamsun, et chez les auteurs scandinaves en général, il retient l'importance de la place de la nature avec laquelle il a lui-même une approche très sensuelle. Il cite aussi Witold Gombrowicz, un auteur polonais très significatif pour lui. Enfin, André Major explique les raisons qui l'ont poussé à écrire son journal, un refuge, dit-il, qui lui permettait de s'exprimer à l'abri des courants dogmatiques à l'époque des années 1970.
Émission ponctuée de pièces musicales.
Mots clésFranceGauche politiqueLittératureLittérature étrangèreLittérature françaisePolitiqueRomanSouvenirs
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 1998-08-02 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1260306
Mise à jour 2019-03-07
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7 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (4 de 8)
Date de création 1997-12-18
Durée du segment00:58:32
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, animateur, réalisateur; Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Quatrième carnet: Le journal, recherche d'un savoir vivre et mourir : "Ceci n'est pas un carnet de route, plutôt un carnet de déroute". Tout au long de cette heure, André Major expose sa conception de l'écriture d'un journal et nous dit ce qui l'a poussé à entreprendre cette démarche qui s'est avéré un exercice spirituel, un désir de se connaître et de mieux saisir le monde qui l'entoure. Il fait le parallèle entre le processus d'écriture du journal et celui du roman. Il reproche l'égocentrisme d'Anaïs Nin dans son journal et souligne l'importance pour lui de toujours garder à l'esprit le lecteur potentiel. Des lecteurs d'ici, il dira qu'ils ne sont "pas très raffinés et se laissent duper par l'écriture spectacle", un comportement allant à l'encontre de la sobriété qu'il privilégie dans ses oeuvres. Il fait part de son grand intérêt pour la musique de Jean-Philippe Rameau, un univers d'enfance, de joie et d'émerveillement. L'environnement social, politique et l'échec de certaines illusions après le référendum de 1980, bien qu'ayant pu teinter son oeuvre, lui dictent de ne pas se résigner et de se tourner vers la banalité, une vérité de la vie selon lui et une recherche d'équilibre. Dans ces propos, André Major expose sa philosophie de vie. Il établit la différence entre écriture de l'intime et écriture intimiste et parle plus particulièrement de son dernier roman, "La vie provisoire", et de "L'hiver au coeur" paru en 1987. Enfin, il parle du journal de l'auteur italien Cesare Pavese, une oeuvre qui l'a bouleversé.
Émission ponctuée de pièces musicales.
Mots clésConsidérations littérairesCultureLittératureLittérature étrangèreMusiqueRomanSouvenirs
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 1998-08-09 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1259942
Mise à jour 2019-03-07
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8 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (5 de 8)
Date de création 1997-12-19
Durée du segment00:58:28
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, animateur, réalisateur; Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Cinquième carnet: Une voix pleine d'échos (la filiation littéraire): André Major est un homme sensible tant aux voix humaines qu'à celles silencieuses des auteurs. Il raconte ses bonheurs de lecture tout genre confondu, parle de l'attrait pour lui de certains écrivains mineurs qui le touchent par la musicalité de leurs mots et cite des exemples, entre autres, Peter Handke ("Les ailes du désir"), Antonio Tabucchi. Il nous confie son intérêt pour le roman noir, d'espionnage et le polar, qui sont autant de romans d'apprentissage et de métamorphose; il cite Stevenson et son Robinson Cruosé, Saer, Adalbert Stifter. Enfin, il rend compte de l'attrait qu'a pour lui littérature américaine des auteurs de souche marquée par le thème de la migration, des déplacements. Il souligne son intérêt pour les oeuvres de Faulkner et Hemingway.
Mots clésÉtats-UnisLittératureLittérature étrangèreRomanSouvenirs
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 1998-08-16 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1259944
Mise à jour 2019-03-07
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9 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (6 de 8)
Date de création 1997-12-22
Durée du segment01:03:00
InvitésMajor André, réalisateur, écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, animateur; Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Sixième carnet: Parler au singulier ou le non-alignement.

André Major parle de l'imposture que représente l'écriture au "nous". L'écrivain est solitaire et c'est dans cette solitude qu'il est solidaire. Toute connivence entre l'écrivain et sa société repose sur un malentendu. L'écrivain doit maintenir une distance entre la société et lui. C'est dans cet écart que réside sa liberté. Rien ne doit faire écran entre la réalité et lui. L'écrivain doit aussi refuser les compromis dans son écriture, car ils affaiblissent une œuvre. Dans cette réflexion sur l'œuvre, André Major situe Thomas Bernhard comme faisant partie des exceptions. Il le caractérise comme quelqu'un allant au-devant des coups, les provoquant et prenant tous les risques. Il qualifie son travail comme une œuvre d'art. Major décrit l'écrivain et l'intellectuel dans la société comme des anomalies. Ils dérogent aux lignes de conduites et aux lieux communs. En ce sens, l'artiste est pour lui une faute de goût. Il est, à l'intérieur du lieu commun, une voix singulière. Et c'est ce qui explique qu'il lui soit si difficile d'écrire à la première personne du pluriel, au "nous". Major évoque également la condition menacée de la province de Québec dans sa position nord-américaine qui provoque des conditions de vie particulières autant pour les citoyens que pour les artistes. Pour ces derniers, il devient très difficile de critiquer la société puisque ce faisant, ils se rangent alors du côté des dénigreurs de cette même société. La rupture nécessaire de l'écrivain est très ardue. Selon lui, la seule façon de s'engager sans devenir un dogmatique ou un "aligné" est de parler en son nom propre. L'exemple de Tchekhov comme modèle d'écrivain dans sa société est donné. André Major enchaîne ensuite en parlant du problème linguistique au Québec qu'il lie à l'infantilisme profond de la société québécoise. La polarisation uniquement vers le côté maternel crée un déséquilibre au sein de la société et Major se dit en faveur d'un retour de l'équilibre entre les deux pôles, maternel et paternel. En évacuant la figure d'autorité du père, la transgression et la délinquance linguistique et littéraire sont impossibles. Une maturation semble nécessaire.
Mots clésConsidérations littérairesLangueLittératureLittérature étrangèreRomanSociétéSouvenirs
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 1998-08-30 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1798666
Mise à jour 2019-03-07
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10 Format Radio
Titre de l'émission LA 11E HEURE
Titre du segmentLes carnets d'André Major (7 de 8)
Date de création 1997-12-23
Durée du segment00:58:31
InvitésMajor André, réalisateur et écrivain
ArtisansLépine Stéphane, réalisateur, animateur; Major André, réalisateur
Collection(s) Société Radio-Canada
RésuméPour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.

Septième carnet: Premiers vagabondages d'André Major.

Il souligne le besoin d'errance dans l'écriture et la lecture qui permet l'aventure. Il oppose au style spectacle le style pauvre qui permet une transparence et une justesse dans l'écriture. Il évoque le désir d'une vérité absolue, la fuite comme une métaphore de l'art, l'étouffement d'un rôle de personnage qu'on accepte tacitement de jouer, le sentiment d'imposture de l'écrivain, la joie qu'il trouve dans les petits miracles, le sourire de Tchekhov, la littérature comme une longue histoire de trous qu'on cherche à remplir, sa recherche de l'intensité littéraire dans le quotidien, sa tentation de tout quitter pour aller vivre en Provence, le malaise inhérent à l'existence, le souvenir des petites misères, l'évacuation du père par la culture québécoise, le pari pour l'avenir de Tchekhov et son indépendance d'esprit, ses origines troubles et sa rencontre avec Germaine Guèvremont. Les diverses réflexions sont accompagnées de musique.
Mots clésConsidérations littérairesCultureFranceLittératureLittérature étrangèreRomanSouvenirs
Remarques sur
le document
Cette émission a été rediffusée le 1998-08-30 dans le cadre de l'émission "Séries diverses".
Identifiant1798664
Mise à jour 2019-03-07
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